À propos
Charles BERNELAS
Créateur du projet
Ma volonté a toujours été de travailler à des solutions alternatives aux problèmes actuels de pollution et de surproduction de déchets. Après des études d’ingénieur environnement à l’école Polytech Nancy, et une première expérience dans l’industrie, j’ai choisi de m’intéresser aux possibilités qu’offrent le biomimétisme et l’économie circulaire. Les livres de Janine BENYUS ou de Gunter PAULI sur le sujet m’ont par exemple beaucoup appris, et m’ont incité à penser différemment. En regardant autour de soi avec un oeil nouveau, je pense qu’il est possible de trouver des projets innovants. S’intéresser à de nombreux sujets permet aussi de voir à travers le spectre de la transdisciplinarité : associer des techniques et des connaissances issues de domaines différents pour faire émerger de nouvelles idées.
La Petite Histoire
L’idée de réutiliser l’herbe coupée et les déchets verts m’est initialement venue en observant les employés municipaux de mon village s’occuper des espaces verts. « Mais que font-ils de tous ces déchets ? », me suis-je demandé. Les récents travaux de Lucy Hughes sur la création de bioplastique à base d’écailles de poissons m’avaient passionné, et j’ai eu envie d’essayer de concilier ces deux idées : faire du bioplastique à base d’herbes et de déchets verts.
Je souhaitais réaliser un matériau facilement biodégradable en milieu naturel, qui puisse répondre aux besoins de plastique à usage unique. Ce dernier pose problème lors de sa fin de vie, lors de laquelle son recyclage ou sa décomposition sont coûteux et mal maîtrisés. Mon matériau a donc été développé dans l’optique de pouvoir se décomposer en quelques jours tout en proposant des caractéristiques techniques similaires aux plastiques actuellement présents sur le marché.
Je ne pense pas que mon bioplastique puisse répondre à tous les usages ou être la solution miracle qui permettrait de résoudre à lui seul le défi que représente la surproduction de déchets plastiques. Je pense cependant qu’il est capable de répondre à certaines problématiques et être utile dans certaines applications. Et plus que tout, je suis convaincu que la pluralité d’offres et de solutions durables ne peut être que bénéfique pour l’environnement et la société dans son ensemble.